Etablir la liste de nos envies fut chose (longue mais) aisée…
Marie savait ce qu’elle ne voulait pas (pour résumer : partir !), mais était malgré tout attirée par la découverte d’autres habitudes culinaires, religieuses, vestimentaires.
Les 4 autres voyageurs avaient des idées précises de ce qu’ils souhaitaient voir ou vivre ! Simon et Jeanne ont écumé le registre animalier : les baleines et leurs petits, des lions en liberté, des koalas et des kangourous et… des dinosaures ! Simon veut également voir des volcans en activité et marcher dans la jungle. Du fait de son grand âge, Gaëlle commençait toutes ses phrases par : « ce que je veux voir avant de mourir »… à savoir les Moais de l’Ile de Pâques, la cité du Machu Picchu, la baie d’Halong, les temples de Bagan… Quant au capitaine, il rêvait de pratiquer le « slow travel » et, accessoirement, de passer des caps mythiques : Horn, Leeuwin, Bonne Espérance.
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Définir l’itinéraire s’est avéré un peu moins simple ; il fallait prendre en compte les saisons, considérer les risques sanitaires, sécuritaires ou géopolitiques, tenir compte de la durée des visas, étudier les périodes de migration des gros animaux, mettre en place une logistique médicale, sélectionner les routes praticables, laisser de la place à l’éveil des enfants et à l’émerveillement, faire coïncider toutes nos envies et surtout préserver le sens que nous voulions donner à ce voyage. Un vrai (mais finalement agréable) casse-tête qui nous a obligés à faire des listes, ajouter certaines destinations, en supprimer d’autres, tergiverser, faire des choix et des compromis et… envisager quelques détours pour ne pas manquer les baleines franches australes avant qu’elles ne quittent la péninsule Valdès, pour entendre le cri du diable de Tasmanie ou pour rencontrer les animaux d’Afrique autour des points d’eau !!!